EXPERTS/MEMBERS
- FRANCE
Dr Edwige ANTIER, Pédiatre, Who's who, Ancienne députée de Paris, Vice-présidente de Childpotential :
"En tant que Pédiatre fondatrice et référent du réseau Crèches de France, et de pédiatre praticienne, j’œuvre pour le repérage et l’intervention précoce auprès des enfants particuliers (à Haut Potentiel, Dys, atteints de troubles autistiques ou de particularités neuro-développementales). Dépistés dès la petite enfance, ils peuvent bénéficier de méthodes éducatives bénéfiques à leur développement. De nombreux freins (institutionnels comme parentaux) retardent leur prise en charge et nuisent à leur développement comme à leur insertion épanouie dans la société. Je pense que la législation proposée par Sabine Jones permettra la prise de conscience et contribuera à lever ces freins.
Docteur Edwige Antier
Pédiatre
Ancienne Députée de Paris"
- AUSTRIA
Dr Wittmann, Pediatrician :
“I had in the past years on average 10 to 15 cases of children with such problems per year.
In most cases I could help families / parents, who could not understand their own children.
In my opinion it is necessary to inform all those families about the opportunity to get help in several ways and to get connected to other families, who suffer under same problems. For further aids and solutions!
Therefore it is very important to have a platform for all interested persons to stay informed .
Great appreciation for Mrs Jones to have organized such a website!
Best regards …
Robert Wittmann M.D.”
- DENMARK
Dr Bettina DAHL, Educational Research Methodology, Problem based learning.
- GREAT BRITAIN
Chris Dodd, Official (Australia and Great Britain) and Expert (Global Initiative) in Children Protection
- MALTA
Marie-Louise Coleiro, President Emeritus of Malta, Chair of the Malta Foundation for the Welbeing of Society.
- BELGIUM
Dr Leroy, Neuropsychologist :
"Notre équipe est composée de thérapeutes (neuropsychologue, logopède). De manière générale, les demandes (formation, information, sensibilisation) concernent tous les troubles liés aux apprentissages: dyslexie, dysorthographie, dysgraphie, TDA/H, dysphasie et dyscalculie. Nos missions sont globales: formation et sensibilisation du monde éducatif, des professionnels de la santé aux troubles d'apprentissage et à l'intérêt de l'outil numérique pour les "dys". Nous accompagnons également les parents au travers des entretiens téléphoniques ou des rencontres en direct (conseils sur le choix de l'outil numérique, réflexion autour des aménagements raisonnables, écoute active de leur vécu). "
- GREECE
Dr Giannis Karagiannakis, Education in Specific Learning difficulties, Mathematical Learning Difficulties-Dyscalculia
Dr Anastasiou and Dr Polychronopoulou, Researchers :
"There is a disproportion percentage of students with dyslexia in secondary schools, when compared with that in elementary schools.This seems paradoxical, considering that the inadequacies in supportive special education services are much greater in the secondary-level education system."
- NORWAY
Dr Jorgen Smedsrud, Mathematically gifted adolescents in Norway: Exploring mathematically gifted adolescents' experience with the school system in Norway
Etc...
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Selon le livre, le don de la dyslexie de R.Davis, voici des aptitudes propres à tous les porteurs de troubles Dys :
Notre histoire a connu des personnes atteintes de ses troubles qui ont marqué leur temps et leur époque dans un domaine particulier comme : le dessinateur Walt Disney, le scientifique Louis Pasteur, l’inventeur Thomas Edison, le mathématicien Albert Einstein, le célèbre sculpteur Michel Ange et plus près de nous le fondateur de Virgin, Richard Branson ou encore Steve Jobs le père de la marque d’Apple.
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Julien Peron, jeune entrepreneur de 37 , ayant connu enfant des difficultés scolaires dues à sa dyslexie :
» L’école est devenue contraignante, hiérarchique, compétitive et nous coupe de notre liberté, dans le sens large du terme, dès notre plus jeune âge. De la France à la Chine, en passant par l’Allemagne et les Etats-Unis, le système éducatif est axé sur la compétition et les résultats quantitatifs au détriment des capacités imaginatives. »
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NATIONAL DAY IN FRANCE FOR DYS -10 OCTOBER 2018
Dyspraxique, et élève en école d’ingénieur
A l’occasion de la journée nationale des Dys, le 10 octobre, portrait de Marvin Chatillon : malgré des difficultés de coordination liées à sa dyspraxie, il a intégré une école d’ingénieurs.
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LE TEMPS
(webjournal suisse)
Certains chefs d’entreprise souffrent de dyslexie ou d’autisme. Des troubles qui dans certains cas se transforment en de puissants moteurs de réussite
Contrairement aux idées reçues, les «têtes bien faites» ne tiennent pas toujours le haut du pavé en entreprise. En effet, des études montrent qu’il y aurait parmi les dyslexiques un nombre anormalement élevé de chefs d’entreprise. Ainsi, en Angleterre, alors que la dyslexie ne touche que 4% de la population, 20% des chefs d’entreprise ont été diagnostiqués comme présentant ce trouble. Aux Etats-Unis, même constat: un entrepreneur sur trois se déclare dyslexique, un taux très supérieur à celui qui prévaut en moyenne dans la population. Feu Steve Jobs, mais aussi Richard Branson, fondateur de l’empire Virgin, John Chambers, directeur général de Cisco, ou encore le Suédois Ingvar Kamprad, créateur d’Ikea, auraient ainsi tous souffert de difficultés d’apprentissage de la lecture et de l’écriture.
S’agissant des autistes, les entreprises s’y intéresseraient toujours plus, comme en témoigne un programme pilote lancé le 7 avril dernier par Microsoft visant à recruter des autistes pour des emplois à plein temps à Redmond, dans l’Etat de Washington. Selon Mary Ellen Smith, vice-présidente du groupe et mère d’une enfant autiste, ceux-ci représentent un «réservoir de talent» et de forces, des qualités qui peuvent être utilisées comme un avantage concurrentiel.
Quant au syndrome d’Asperger, une forme d’autisme sans déficience intellectuelle, il toucherait la moitié des ingénieurs de la Silicon Valley selon Tony Attwood, psychologue spécialiste du syndrome. Parmi les patrons stars touchés par ce trouble figurent les milliardaires Bill Gates et Mark Zuckerberg. Interrogés, de nombreux entrepreneurs ont déclaré avoir brillamment réussi en affaires non pas en dépit de leur handicap mais grâce à celui-ci.
Comment un trouble peut-il être à l’origine d’une créativité et d’une force entrepreneuriale hors du commun? Dans son livre David and Goliath, Malcolm Gladwell apporte un début de réponse. Selon le journaliste, les enfants dyslexiques élaborent dès leur plus jeune âge des stratégies destinées à compenser leurs faiblesses en communication écrite et en organisation. Parce qu’ils éprouvent de la difficulté à prendre des notes tout en écoutant, certains développent une mémoire exceptionnelle. D’autres identifient les camarades dignes de confiance prêts à leur venir en aide. D’autres encore, à l’instar du producteur Brian Grazer, négocient avec leurs professeurs de meilleures notes à l’école et apprennent ainsi à communiquer et à convaincre.
Devenus adultes, les dyslexiques arrivent sur le marché du travail avec une longueur d’avance: certains maîtrisent parfaitement les techniques de négociation qu’ils pratiquent depuis leur plus jeune âge. D’autres excellent en communication orale et en leadership, qualités essentielles pour promouvoir une société et trouver des financements. Ceux habitués à compter sur les autres pour accomplir certaines tâches deviennent des patrons capables de déléguer leurs responsabilités. Enfin, parce qu’ils ont connu un parcours scolaire jalonné d’échecs, beaucoup de dyslexiques savent rebondir après une défaite. Paul Orfalea, fondateur de Kinko’s, devenu FedEx Kinko’s, explique comment sa différence l’a doté d’un état d’esprit résilient: «Je n’avais que très peu confiance en moi étant enfant. Et c’est une bonne chose. Si on vous rejette un tant soit peu dans votre vie, vous devez trouver comment tracer votre chemin vous-même.»
Pour Albert Galaburda, de l’Université de Harvard, il y aurait également parmi les dyslexiques un nombre élevé de «talents» particuliers, qu’il s’agisse de talents artistiques, sportifs ou intellectuels. Dotés d’un esprit créatif, de nombreux dyslexiques se distinguent enfin par leur capacité à chercher des réponses hors des sentiers battus. La devise de Steve Jobs – «think different» – illustre bien cette capacité à imaginer des solutions à la fois ingénieuses, innovantes et adaptées.
Quant aux individus atteints du syndrome d’Asperger, leur obsession à comprendre le monde a donné naissance aux plus grandes avancées technologiques de l’histoire. Nikola Tesla, Albert Einstein, Thomas Edison ou encore Isaac Newton auraient tous puisé leur génie dans une forme de pensée autiste, selon Michael Fitzgerald, professeur de psychiatrie au Trinity College de Dublin, qui a analysé les biographies de plusieurs grands scientifiques.
En effet, si les Asperger éprouvent des difficultés à nouer des relations sociales, à passer de la théorie à la pratique ou encore à gérer les imprévus, ils possèdent une mémoire étonnante et une capacité de réflexion hors norme doublée d’une aptitude particulière à s’investir dans des domaines bien spécifiques. Hans Asperger, psychiatre autrichien qui décrivit pour la première fois les troubles qui allaient prendre son nom, surnommait ses patients ses «petits professeurs» en raison de leur tendance compulsive à réunir un maximum d’informations sur un sujet très spécifique. Il affirmait en outre que «pour être brillant en science ou en art, une touche d’autisme est essentielle».
De plus, parce qu’ils pensent en images ou en représentations mentales, les Asperger sont dotés d’étonnantes capacités visio-spatiales. Temple Grandin, professeure de zoologie à l’Université du Colorado et autiste de haut niveau, explique dans son livre Ma Vie d’autiste comment sa pensée visuelle l’aide au quotidien à résoudre et à anticiper des problèmes qui échappent aux cerveaux neurotypiques, c’est-à-dire «normaux». Pour cette professeure titulaire d’un doctorat en sciences animales, le monde a besoin de penseurs visuels, capables de tirer des conclusions intuitives difficilement accessibles aux individus à la pensée linéaire ou séquentielle. Elle cite l’exemple d’Albert Einstein, dont la pensée procédait par images et symboles mathématiques. Incapable de parler avant l’âge de 4 ans, il aurait inventé la théorie de la relativité en se visualisant à cheval sur un faisceau de lumière. Temple Grandin affirme en outre que «si l’on supprimait les gènes qui sont à l’origine de l’autisme, le monde appartiendrait au conformisme ennuyeux sans pensée originale». Des propos confirmés par le psychiatre Digby Tantam, selon qui les personnes Asperger sont des fils éclatants dans la riche tapisserie de la vie. Une incitation à la tolérance qui n’est pas sans rappeler les paroles de sagesse d’Antoine de Saint-Exupery: «Celui qui diffère de moi, loin de me léser, m’enrichit.»
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Work programs with gifted pupils in European school systems
The authors Reid and Boettger (2015) note that the education of gifted children today differs from one country to another. On the one hand, there are countries with detailed programs for gifted pupils, and on the other hand, there are countries which do not recognize at all the terms giftedness and gifted pupils in their educational systems. However, most countries identify gifted pupils and provide them out-of-school support of different institutions, organizations and associations. They also point out that sometimes there can be heard an opinion in schools that gifted pupils do not require a special attention and a different approach because they can fit very well in an average population of pupils. Certainly, this is a misconception which, if accepted, can hinder the development of gifted pupils’ maximum potentials.